Fondamentaux du Journalisme: Une vingtaine de journalistes outillés à Dédougou
Une vingtaine de journalistes outillés à Dédougou
Du 29 au 01 septembre 2016 une vingtaine de journalistes venus du Centre Ouest, du Sud Ouest et de la Boucle du Mouhoun ont été outillé sur les fondamentaux du Journalisme. Une formation organisée par le Centre National de Presse Norbert Zongo(CNPNZ) et dispensée par Jean Baptiste Ilboubo et Sita Tarpagdo.
« Les fondamentaux du journalisme », c’est le thème sur lequel la vingtaine de journalistes venus du Centre Ouest, du Sud Ouest et de la Boucle du Mouhoun, ont, durant 4 jours, échangé avec leurs formateurs dont Jean Baptiste Ilboubo et Sita Tarpagdo. Cette formation organisée par le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNPNZ) vise essentiellement à renforcer la capacité des journalistes des provinces. La formation s’est axée principalement sur les fondamentaux que ce soit la presse écrite ou la radio, « il est essentiel pour tout journaliste de maîtriser, de connaître les fondamentaux du journalisme » a souligné Jean Baptiste Ilboudo. A l’en croire, il s’agit d’inculquer aux apprenants qu’est-ce que s’est que le journalisme, à quoi set le journalisme, qu’est-ce que s’est que l’éthique, qu’est-ce que s’est que la déontologie. En 4 jours, ce sont autant d’éléments traités par les participants, ce qui convient poursuit-il afin de maîtriser pour tous ceux qui travaillent dans les médias que ce soit la presse écrite ou la radio comme éléments de base essentielle à une bonne pratique de la profession.
La SOFITEX dit à dieu au coton Bt
Production cotonnière : La SOFITEX dit à dieu au coton Bt
Nommé le 23 mars 2016 en conseils de ministres et installé le 31 mars 2016, le nouveau Directeur Général de la SOFITEX, Wilfred Aimé Guillaume Yaméogo, a entamé le mardi 05 mars 2016 une tournée dans les différentes régions de la SOFITEX. Objectif, encourager les travailleurs à leurs postes et expliquer aux producteurs les raisons de l’abandon du coton Bt et le retour à la production du coton conventionnel.
Une semaine après sa prise de service à la tête de la direction générale de la SOFITEX, Wilfred Aimé Guillaume Yaméogo, a troqué son costume de bureau à celui du terrain en allant à la rencontre de ses collaborateurs. En effet après la région cotonnière de Koudougou qu’il a visité dans la matinée, c’était autour de la région cotonnière de Dédougou d’accueillir le nouveau Directeur Général, dans l’après midi du mardi 5 avril 2016 pour une discussion à bâton rompu avec les travailleurs et les producteurs. Naturellement compte tenu des caractères spécifiques de cette campagne cotonnière qui s’annonce, il était bon ton que le premier responsable de la société puisse venir s’entretenir avec les différents acteurs question de leur les tenants et les aboutissants de la décision de retourner à la production du coton conventionnel et également saisir l’opportunité pour leur remonter le moral.
En effet depuis un certain temps il est question de difficultés que les sociétés cotonnières ont avec la firme MONSANTO, sur la production du coton génétiquement modifié (CGM). Des difficultés gérées sans beaucoup de bruits en pensant qu’une solution allait être rapidement trouvée. Cependant cette patience et cette confiance ne vont pas payer à en croire le nouveau directeur général de la SOFITEX, Wilfred Aimé Guillaume Yaméogo. « Nous avons attendu, nous avons fait confiance, mais nous n’avons pu obtenir une solution qui permette à la fibre que le CGM sort après égrenage d’avoir les bonnes longueurs de soie. Nous sommes le 5 avril 2016 et comme vous le savez la saison hivernale s’annonce. Nous avons discuté avec MOSANTO les 22 et 23 mars 2016, mais nous n’avons pas pu avoir de MOSANTO une position claire ». Ayant produit le CGM depuis la campagne 2008-2009 jusqu’aujourd’hui, vendu dans des conditions pas intéressantes, a poursuivi le premier responsable de la SOFITEX, « les sociétés cotonnières ont fait des pertes et cela a rejailli sur le revenu au producteur. Nous n’avons pas pu obtenir de compensation financière avec MONSANTO et aussi nous n’avons pas non plus décidé de ce que sera la collaboration, le partenariat avec MOSANTO à partir de cette campagne. Cela est d’autant que le contrat qui liait MONSANTO à la filière cotonnière du Burkina a pris fin le 9 janvier 2016. Nos discussions ne nous ont pas permis de s’entendre pour signer quoique ce soit. L’évaluation, l’estimation que nous avons faite qui couvre jusqu’à la dernière campagne qui s’achève, nous donne environs 48 milliards de francs cfa de manque à gagner que l’on voudrait voir MONSANTO nous donner. On nous demande d’attendre trois à quatre semaines pour revenir avec proposition financière. Hors c’est depuis Mai 2015 que les tractations ont commencé à travers le mémorandum que les sociétés cotonnières ont produites. Donc de manière responsable, la décision a été prise de repartir à 100% à la production du coton conventionnel». C’est en somme ce message que Wilfred Aimé Guillaume Yaméogo accompagné d’une forte délégation est venu partager avec les producteurs et les agents de terrain de la région cotonnière de Dédougou.
Au regard des préoccupations soulevées par les producteurs, à savoir la mise en place des intrants, la disponibilité en semence conventionnelle suffisante, le Directeur Général a rassuré que des dispositions ont été prises au niveau de l’entreprise, afin que les préoccupations relatives à la bonne organisation de la campagne puissent se traduire concrètement sur le terrain. Il est à noter qu’au cours de ces trois dernières années, que la région cotonnière de Dédougou a réalisé en 2013-2014, une production de 136 656 tonnes de coton graine, en 2014-2015, une production de 149 367 tonnes, et pour cette campagne qui s’achève, la production connait un recul avec une production de 132 000 tonnes (prévision du comptage capsulaire). Mais pour les campagnes à venir, la région compte atteindre une production record de 200 000 tonnes à l’horizon 2020 a annoncé Mamadou Palenfo, chef de la région cotonnière de Dédougou.
Le comité CGT/B SOFITEX outille ses militants de Dédougou
Syndicat : Le comité CGT/B SOFITEX outille ses militants de Dédougou
Le comité CGT/B SOFITEX a dispensé le jeudi 07 avril 2016 une formation à l’endroit des travailleurs de Dédougou. Objectif : participer à l’élévation de niveau de conscience des militants à la base en leur permettant d’être outillés afin de pouvoir mener à bon escient leurs activités de défense et de protection des droits des travailleurs.
Cette formation a pour objectif de participer à l’élévation de niveau de conscience des militants à la base en leur permettant d’être outillés afin de pouvoir mener à bon escient leurs activités de défense et de protection d
es droits travailleurs. Il s’agissait également d’expliquer à la base ce que c’est que la CGT/B, quelles sont ses méthodes et dans quelle mesure ils devraient œuvrer à la défense des intérêts et moraux des travailleurs. Cela fait plus de quinze ans que le comité CGT/B existe à la SOFITEX, mais qu’attend la coordination pour une muer en un syndicat professionnel s’interrogent les travailleurs ? « Je ne saurai vous donner une date précise, mais nous sommes déjà engagés dans le processus. Parce que les comités CGT/B constituent une phase transitoire vers le syndicat professionnel. Parce qu’à un moment donné dans une branche d’activité quelconque, il n’existe pas d’organisation syndicale ; en ce moment la CGT/B peut intervenir et mettre en place des comités. Voilà comment ont été créés les comités CGT/B à la SOFITEX. Mais il faut souligner que ce sont des étapes vers le syndical professionnel. Et les formations que nous initions, sont aussi des étapes que nous posons dans le processus de l’édification d’un syndical professionnel à obédience CGT/B dans la filière cotonnière » répond Ibrahim Bayo membre de la coordination.
Au cours de cette formation la plateforme revendicative de 2014 déposée auprès de la direction, dont il y a eu des acquis mais leur mise en application tarde. Après deux années d’attente après, les travailleurs ont interpellé les délégués pour plus de célérité autour de ces points d’accord. A en croire le représentant de la coordination, « certains points sont à l’étude et ont un avancement assez intéressant, cependant d’autres points ne sont pas très avancés. Mais je pense que nous n’avons pas rompu la concertation avec la direction dans la mesure où il ya une commission bipartie qui siège sur ces points qui sont toujours en veilleuse. La dernière séance que nous avons eu ne date pas de plus de dix jours (la formation a eu lieu le jeudi 7 avril 2016 ndlr). Ces différents dossiers ont été évoqués et des délais ont été donnés. Mais nous nous ne pouvons pas dire exactement tel dossier finira à telle date et l’autre à cette date ; Cependant des engagements ont été pris par la direction pour certains dossiers à savoir ceux relatifs au rappel de l’ancienneté des travailleurs saisonniers devenus permanents. La direction a pris l’engagement de boucler ce dossier d’ici à mai 2016. Mais nous avons bon espoir que la direction saura nous écouter parce que les travailleurs sont très attentifs sur ces différentes questions et nous ne cessons d’interpeller la direction sur davantage de célérité dans la gestion des dossiers tels que le dossier relatif aux travailleurs saisonniers qui occupent des postes permanents ». Il est à noter que la formation a été suivie d’une assemblée générale au cours de laquelle la coordination a appelé les travailleurs à plus de mobilisation, à être des travailleurs conscients et à être à l’écoute du comité.
IQRA pour donner une « Seconde chance » aux enfants talibés et ceux en situation de rue à Dédougou
Education nationale
IQRA pour donner une « Seconde chance » aux enfants talibés et ceux en situation de rue à Dédougou
Le Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Jean Martin Coulibaly, a procédé le mardi 29 mars 2016, à Dédougou, au lancement officiel des projets « seconde chance » et du Projet d’Appui Pédagogique aux Foyers Coraniques (PAPEFCO), projets initiés par l’association IQRA. Il était accompagné de l’ambassadeur des Etats Unis d’Amériques, Tulinabo Mushingi et du 1er vice conseiller de l’ambassade d’Allemagne, partenaires techniques et financiers du dit projet.
L’état des lieux des foyers coraniques au Burkina montre qu’environ 149 000 enfants en âge d’aller à l’école formelle s’y retrouvent. Tous ces enfants aspirent à une éducation et compte devenir des agents développement pour le Burkina. Alors donner une seconde chance à ces enfants talibés et ceux en situation de rue par l’alphabétisation et l’insertion socio-professionnelle, est une œuvre salutaire et elle s’inscrit en droite ligne des stratégies du ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation. C’est pourquoi en acceptant présider cette cérémonie de lancement, Jean Martin Coulibaly, dit vouloir célébrer le partenariat entre son département ministériel et l’association IQRA « IQRA signifie lis en arabe NDLR ».Aussi ajoute-t-il « il s’agit d’un signal fort de mon département qui veut capitaliser toutes les initiatives éducatives, en particulier celles qui s’adressent aux enfants non pris en compte par notre système éducatif classique ».
En ciblant les enfants talibés et les enfants de la rue, l’association IQRA à travers ses projets « seconde chance » et « appui pédagogique aux foyers coraniques » contribueront sans nul doute, à donner une réponse à une préoccupation de l’Etat : « celle de ne laisser aucun enfant sans instruction, sans éducation de qualité » foi de Jean Martin Coulibaly. Pour cette première phase, à en croire la coordonnatrice du projet, Mme Bissiri Awa/ Guira, le projet « seconde chance » financé par l’ambassade des Etats Unis, interviendra essentiellement dans la zone de Dédougou et de Kaya. Quant au PAPEFCO(Projet d’Appui Pédagogique aux Foyers Coraniques), financé par l’ONG internationale Allemande EREINE, sa zone d’intervention est Dori. « A travers ces deux projets, en plus de l’activité principale qui est l’alphabétisation, un appui sera fait aux foyers coraniques en termes de manuels de l’élève et de guide pour maîtres, des formations pédagogiques et administratives et de voyages d’études » a indiqué Awa Bissiri/ Guira. A terme ce sont 80 maîtres coraniques et 3 168 talibés qui seront alphabétisés en langues nationales à travers les caractères arabes.
Depuis les attaques terroristes du 15 janvier 2016, le public burkinabè est désormais plus conscient et plus que concerné par la sécurité du pays. Pour l’ambassadeur des Etats Unis, TulinaboMushingi, « Il y a des individus qui cherchent à nuire en jetant leur dévolu sur les couches vulnérables, les laissés pour compte. C’est au sein de cette couche vulnérable que ces individus font leur recrutement pour des fins terroristes. « Seconde chance » que les Etats Unis financent, cherche à contrecarrer ces phénomènes avec l’éducation, l’inclusion, la tolérance, la bonne gouvernance ». C’est pourquoi il a salué l’action de l’association IQRA qui est en éveil depuis des années et qui joue sa partition pour assurer la sécurité en accordant une attention particulière aux enfants talibés et aux enfants en situation de rue. La remise de kit aux maîtres coraniques marquant officiellement le lancement du projet et la visite aux foyers coraniques, au son des belles mélodies de Pamika La Star, ont clos cette journée mémorable du séjour de l’ambassadeur des Etats Unis à Dédougou.
Dédougou: Les journalistes s’approprient le projet EBA-FEM
Dédougou
Les journalistes s’approprient le projet EBA-FEM
Dans le souci de susciter l’adhésion des hommes et femmes de médias, le projet EBA-FEM basée à Dédougou a initié les 2 et 3 juin 2016 une rencontre d’information, d’appropriation et de connaissance du dit projet à l’intention d’une cinquantaine de journalistes venus de la région de la Boucle du Mouhoun et du Centre Ouest, Koudougou. Objectif faire connaître le projet aux populations par le biais des médias de la zone d’intervention de l’existence du projet et s’assurer de leur accompagnement dans la visibilité et la lisibilité du projet EBA-FEM. C’est Maxime Bouda, Secrétaire Général de la région accompagné du DREEVCC, Djakaria Traoré qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
Le projet « Réduction de la vulnérabilité des moyens d’existence dépendant des ressources naturelles dans deux paysages menacés par les effets des changements climatiques au Burkina Faso : le corridor forestier de la Boucle du Mouhoun et les zones humides du bassin de la Mare d’Oursi » ou Adaptation Basée sur les Ecosystèmes (EBA-FEM) est un projet placé sous tutelle du Ministère de l’Environnement de l’Economie Verte et du Changement Climatique qui intervient dans la région de la Boucle du Mouhoun. Dans le souci de susciter une plus grande adhésion, le projet EBA-FEM a initié une rencontre d’information, d’appropriation et de connaissance à l’intention d’une cinquantaine de journalistes venus de la région de la Boucle du Mouhoun et du Centre Ouest, Koudougou à cet effet.
En organisant cet atelier d’information et d’appropriation à l’endroit de la presse, il s’agit d’aider le projet à déclarer le chef d’antenne, Jean Yves Lassana Traoré, à donner plus de visibilité et de lisibilité aux populations bénéficiaires et à la longue mettre en place un réseau de communicateurs en matière d’environnement afin que toutes les actions aient plus d’ancrage sur le terrain. Pendant les deux jours d’information et d’échange, les journalistes vont se familiariser au mécanisme de financement du Fond Mondial pour l’Environnement (FEM) dans toute sa composante et également les autres projets intervenants dans le corridor fluvial notamment le projet zone tampon et le Projet Investissement Forestier (PIF) afin de faire comprendre la synergie d’actions qui existe entre ces différents projets.
Pour le chef d’antenne « la presse est incontournable à la mise en œuvre de ce projet non seulement elle permet une meilleure compréhension et une lisibilité de nos actions mais aussi elle fait partir du public cible et privilégié que nous pensons impliquer dès la base ; et avec le maillage des hommes de médias que nous avons dans la région nous comptons utiliser cela à bon escient afin de l’atteinte de nos objectifs ».